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La vision neurocentrée

Étant actuellement et depuis plusieurs années en étude dans les neurosciences, j’aimerais vous présenter le principe de neuroplasticité.

Le cerveau humain est à tous les points de vue unique en son genre parmi tous les êtres vivants existants sur notre planète. Sa plasticité, ou sa capacité de changer et de se réinventer à tous âges est un des plus grands cadeaux qui nous soit légué. Toutefois cette capacité peut aussi être la cause de grandes souffrances si elle n’est pas mise en oeuvre de manière adéquate.

 

Quand l’imprévisible bloque notre potentiel 

 

Pour rappel, le cerveau fonctionne avec la prévisibilité de ce qu’il perçoit de l’environnement externe et interne à travers nos sens. Tout ce qui est imprévisible pour lui est synonyme de « dangereux », « menaçant », « à éviter ». Les moyens en œuvre très efficaces pour nous amener à l’inaction sont par exemple les douleurs, les maladies, les crampes, la nausée, les déchirures, les contractures, … mais également les pensées de doutes, de manque de confiance, de déstabilisation, des émotions de peur, de colère, de jalousie, …

Sédentarité mentale : Comment briser les barrières neuronales

La neuroplasticité fonctionne avec le principe « utilise-le ou perds-le » c’est-à-dire que plus nous consolidons des habitudes de sédentaire par nos pensées, paroles et actes, plus elle va se spécialiser dans ce mode de fonctionnement. Elle lui sera difficile de s’adapter à la nouveauté que nous pourrions à tout moment rencontrer dans notre vie car elle ne la reconnaît plus et la perçoit comme menaçante (du fait de l’imprévisibilité par manque d’exposition). À force de sédentarité, les connexions neuronales en tous genres ne se font plus si facilement ou seulement au prix de gros efforts. La conséquence d’un cerveau sédentaire est le dysfonctionnement physique et mental par des dérèglements émis par le système nerveux puis transmis dans notre corps.

La bonne nouvelle, une véritable bénédiction, est que cette plasticité est capable du contraire en prenant ou reprenant goût aux mouvements, à la surprise, à l’exploration, à l’effort et à sortir de sa zone de confort. C’est toute la magie du cerveau de l’homo sapiens !

 

 

Éveillez votre cerveau par l’action : Le Paradoxe de la survie

Nous sommes conçus à la base pour le mouvement et nous fonctionnons au mieux grâce à cela. Toutefois le cerveau primaire a comme fonction principale que la survie. Il va s’assurer par le principe de prévisibilité que notre survie est assurée, SUR LE MOMENT PRÉSENT et non pas à LONG TERME. Au départ Il ne connaît pas la prévention.

Exemple: lorsque nous sommes fatigués en rentrant du travail et que nous passons devant une boulangerie, nous avons éventuellement une folle envie de manger un pain au chocolat. Le cerveau ayant besoin de sucre comme carburant pour fonctionner ne va pas, au départ, penser qu’il est plus bénéfique, à moyen et long terme d’éviter les sucres raffinés et que nous pouvons attendre le repas du soir.

La pertinence et le potentiel de notre cerveau entrent en jeu avec le néocortex qui pourra faire cette analyse plus sainement et intelligemment. Le néocortex a pour fonction de base l’inhibition de la fonction du cerveau primaire, si besoin. Savez-vous comment développer le néocortex ? Par le mouvement !!!

Le Pouvoir Transformateur de la Neuroplasticité

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Des activités comme la lecture du journal, l'exercice d'un métier rodé depuis des années, la pratique de notre langue maternelle n'ont plus rien à voir avec l'apprentissage. A soixante-dix ans, nous pouvons très bien nous retrouver avec un cerveau appauvri, dont la plasticité est restée inexploitée pendant cinquante ans.

Dr. Norman Doidge.